samedi 9 avril 2016

Tea Time #6 - Shigatsu Wa Kimi No Uso

Hello :3

Nous sommes début avril, le moment où l'on célèbre l'hanami au Japon, ou la floraison des cerisiers. C'est aussi à ce moment que débute l'histoire de Kousei et Kaori dans Your Lie In April, et ici nous allons plutôt parler de l'anime ^^
Alors étant donné que je rationne un peu mes achats de manga en ce moment, j'ai préféré ne pas tout de suite commencer le manga, c'est pourquoi j'ai regardé l'anime en attendant (parce que je ne pouvais pas attendre, je mourrais d'envie de connaitre un peu plus Kousei et Kaori x3)... J'ai entendu dire que le manga est bien plus complet que l'anime, et donc que l'anime est un peu décevant, mais pour avoir commencé par l'anime je ne trouve pas si mal d'avoir une seule saison, et courte qui plus est (12 épisodes!), parce que cela permet de le regarder très vite ! J'avoue qu'il ne m'a fallu qu'un week-end (2 soirées) pour tout regarder, en même temps c'est très prenant :p

Bref !
Attention, beaucoup de spoil pour ce que je dis dans la suite ^^

Encore un anime qui fait bien pleurer et qui prend bien à la gorge ! Pour vous dire j'ai commencé à pleurer dès le deuxième épisode ^^'
On cerne très vite deux dimensions fortes dans cet anime : la musique, à niveau élevé, comprenant donc le dur entrainement des jeunes prodiges; et l'amour, l'amour de la vie, l'amour de l'autre, celui que l'on donne et celui que l'on reçoit, qu'importe ce qu'il peut arriver. D'ailleurs on voit assez vite qu'il y a forcément un lien entre ces deux dimensions.
 Arima Kousei est un jeune garçon en dernière année du collège, habitant seul depuis la mort de sa mère malade. C'est un prodige du piano, enfin, c'était. À la mort de sa mère, il perdu la capacité d'entendre le piano, forme de traumatisme psychologique. Au fur et à mesure des épisodes, on comprend que Kousei vivait dans la peur de l'ombre immense de sa mère, grande pianiste, devenue à la fin de sa vie très exigeante de son fils en musique. Le petit Arima ne savait pas que cela était dû à la peur de cette dernière de le laisser seul. D'une certaine façon, son acharnement à transformer son fils en "métronome humain", capable de suivre la partition à la lettre, se fut sa façon de lui garantir une carrière, mais elle en oublia l'importance de l'amour. Kousei, lui, arrêta le piano dès le début de son traumatisme, et le voit comme une sorte de punition. Il devient quelqu'un de triste, qui semble atone et absent de sa propre vie. Sa meilleure amie va tenter de lui redonner goût à la musique, en forant la rencontre avec Miyazono Kaori, jeune violoniste. Elle sera le tournant de l'histoire de notre pianiste.

En effet, Kaori, aussi vive que le vent, espiègle qu'un petit chat, vit. Elle vit, et aime la vie. C'est une amoureuse de la vie. Kousei n'arrive pas à la cerner, et se voit comme un second rôle dans l'histoire qui se déroule (thématique très intéressante!!!!!!). Mais, quelque chose se passe. Malgré se sentiment d'arrière plan, Arima voit à travers Miyazono, la vie plus intense, plus colorée. Il ne comprend pas ce sentiment. Pendant qu'il s'interroge, la jeune fille va le pousser sur le chemin du piano, le forçant à jouer, malgré son handicap, et va l'aider à surmonter ses peurs, en retraçant ses souvenirs à travers la musique. Elle va lui apprendre à aimer la musique, et la vie, et quelque part, lui faire passer son deuil.
Pus tard, on comprend que Kousei n'a de toute façon pas besoin d'entendre le piano, parce qu'il ressent le son. Il s'est lui même crée un blocage, par pure peur sûrement.

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette histoire, c'est qu'il dépeignait de manière très vraie la vie, que ce soit dans les bons ou mauvais moments. Ici, mais si on en rêve, le "happy end" aurait rendu l'histoire bien trop mièvre, je remercie donc le mangaka d'avoir préféré le mélodrame, même si on remplit des tonneaux avec nos larmes.
Il est aussi très agréable de suivre l'apprentissage d'Arima dans la musique. Je ne veux pas dire qu'il ne sait pas jouer, au contraire, mais plutôt dans sa découverte de la musique en tant qu'art, et capable de transmettre une émotion, une sensation. Et puis j’avoue, j'aime déjà beaucoup la musique classique ! Evidemment, c'est le plus de l'anime par rapport au manga, puisque ici on écoute vraiment la musique au moment de la prestation concernée, et le manga ne nous le permet pas (en tout cas pas de manière instantanée). Et puis, il faut bien dire que l'animation est très agréable, fluide, respectant la façon de dessiner du mangaka (enfin pas entièrement mais on reconnait tout de même certains traits caractéristiques) ! Bravo au studio A-1 Pictures !
Les personnages, rien à redire, ils sont tous très vrais, complexes, avec un vrai caractère, une place dans l'histoire, pas du tout niais, légers, flottants, comme des enfants pleins de rêves. Kousei est très adulte, peut être trop, seul, attachant et intelligent. La rêverie douce de Kaori le sort de son pragmatisme et lui ouvre les yeux au monde. Une jeune fille très libre, qui a su faire les choix quand il le faut, très positive. (très dur de retenir la fin de l'anime ^^' même si sûrement beaucoup l'on vu mdr)

Je n'ai jamais ri et pleuré aussi rapidement de ma vie je pense.

Sincèrement, un très bel anime, très prenant et qui fait tout de même aimer la vie, et qui nous donne envie d'ouvrir la fenêtre et de regarder le ciel pendant des heures en souriant d'un air béat. Malgré les paquets de mouchoirs que l'on use, on en sort très heureux, enfin je ne sais pas comment vous décrie cela, mais cet anime est d'une douceur aigre douce !... Je ne sais pas quoi dire de plus x)

Regardez le et aimez la vie à fond !





mercredi 16 mars 2016

Tea Time!! #5 Angel Beats

Hiii,

L'autre jour je regardais des images sur pinterest et je suis tombée sur un schéma parlant des différents thèmes des animes avec les top 3 de son auteur dans chaque catégorie, et dans la catégorie des "melodramas", il donnait ce top 3 :
3 - Angel Beats !!
2 - Shigatsu wa Kimi No Uso
1 - Clannad

C'est plutôt marrant, parce que j'ai déjà vu le troisième et le deuxième ^^ J'ai donc décidé de traiter dans l'ordre décrit par l'auteur, parce que je suis plutôt d'accord sur son échelle : plus on monte et plus les sentiments et ressentiments sont puissants (préparer la boîte de mouchoirs, voir les).

Dans Angel Beats, les thèmes de la mort, du regret et de l'adolescence sont largement puisés. Si vous vous êtes toujours demandés ce qu'il nous attendrait derrière ce voile noir , cet anime vous amènera à y réfléchir.
Nous plongeons dans ce monde, qui n'est ni celui des vivants, ni celui des morts, sans vraiment savoir pourquoi, accompagné de Otonashi. Ce dernier c'est qu'il est mort, mais a perdu la mémoire. La chef du SSS ( ou Front de l'Au-delà), Yurippe, lui explique dans quel univers il a débarqué et pour quelle raison : toute âme apparaissant dans ce monde a des regrets par rapport à son ancienne vie, et ne peut donc accéder au repos et à la réincarnation. Cet univers, le "pugatoire", a donc été crée dans l'unique but de faire parvenir ces âmes à ne plus regretter leur vie passée, afin d'avancer à nouveau. Or, par la libération de l'âme, la personne disparait de cet univers, elle n'existe alors plus. C'est contre cela que se bat le SSS, formé de jeunes gens ne voulant pas disparaître (et se rattachant aussi énormément à leurs passés). Ils luttent contre Dieu, qu'ils pensent être représenté par une autre entité de cet univers, qu'ils nomment Tenshi (ou l'Ange). Cette jeune fille aux abords inoffensifs est en fait une véritable arme de guerre ! Mais on apprendra plus tard que son but n'est pas celui que s'imagine le SSS...
Voilà donc pour le combat philosophique contre la mort, et la destruction des souvenirs, qui nous effraie tous quelque part.
Mais il faut savoir que cette intrigue se passe dans un lycée, qui semble des plus normaux, avec ses salles de classes, ses terrains de sport, son toit, son groupe de musique... L'archétype du lycée japonais, que l'ont voit toujours dans les animes. C'est là que l'on voit qu'il y a bien un type de public visé, les adolescents, en devenir d'adultes, perdus dans une société allant toujours plus vite, où le travail prône, avec la violence. Ici, on apprend les passés tous plus douloureux les uns que les autres des personnages, membres du SSS, Otonashi, et même à la toute fin celui de Tenshi (oups spoil!). On comprend peu à peu que la vie des adolescents échoués sur le rivage de cet univers n'a pas été des plus simples, loin de là. Dans un pays où le taux de suicide chez les jeunes est des plus important du monde, on comprend très bien que naissent ce genre de problématique. De plus, la rage et la douleur d'un adolescent face à son impuissance au monde est très bien exploité à travers cet anime.

Bref, cet anime, aussi triste soit-il, vous apprend à aimer la vie, à vous faire grandir, et à ne jamais regretter vos actes ! Je l'ai vraiment aimé pour son travail sur le thème de la mort, qui laisse encore beaucoup plus de questions que de réponses, mais c'est ce que j'aime j'ai envie de dire ^^'
Au niveau de l'animation, je la trouvais très bien quand je l'ai vue, mais avec du recul, je ne pense pas que ce ne soit la meilleure que j'ai vue ^^ Il faut savoir que cet anime "date" déjà un peu : il est sorti en 2010, produit par les studios P.A Works et Aniplex. 13 épisodes ont été produits, ainsi que 2 OAV.

Bon, vous l'avez compris, la prochaine fois, je vous parlerai de Kousei et Kaori dans un prochain Tea Time !!
Et bien sûr, je poste cet article tard, à mon habitude (il n'y a pas d'heure pour une bonne tasse de thé) !!

Oyasumi








samedi 12 mars 2016

Konbanwa ^^

Konbanwa minna-san,

Beaucoup de choses ce sont passées ces derniers mois, et j'espère encore beaucoup à venir !
Premièrement, je suis dans ma dernière année au lycée, les jours s'enchainent à une vitesse incroyable ! J'ai l'impression de faire un croisement entre le sprint et le marathon ° ^ ° Du coup, les préparations aux concours, le bac, etc...
Bref entre temps j'ai pris 18 ans, et les cadeaux sont passés par là : tablette graphique ( enfiiiinn *0* ), une estampe de la fameuse vague, la seule, l'unique, la grandiose, vague de Hokusai ( ou plutôt l'une des 36 vues du Mont Fuji par Hokusai) !! Bon c'est une réédition du siècle dernier, mais tout de même ! Mes amis m'ont aussi offert deux jours à la Japan Expo !... Vu le nombres de fois que je la rate aussi ^^' c'était devenu une malédiction ! ^^' Je prévois déjà une journée en cosplay de San ( Princesse Mononoké ), et puis peut-être ( sûrement, si je trouve le temps de faire le cosplay ) en Mélie, de Radiant ( super manga français ! ). Bref, de bonnes nouvelles ! Quand je peux, je m'entraîne sur la tablette ( une wacom ), mais je reste encore très attachée à mon papier, notamment ceux de sketching et d'aquarelle :3
A part cela, j'ai regardé pas mal d'animes, et j'ai donc pas mal de Tea Time à faire ! Mes animes "coup de cœur" pour le moment, sans hésiter "Shigatsu Wa Kimi No Uso" ( je vais être obligée d'acheter les mangas juste pour honorer l'auteur pour son manga si... brûlant de vie !! ) et... Je dirais "Assassination Classroom" ! Je sais que ces deux animes sont totalement à l'opposé aux premiers abords, mais en fait j'ai remarqué que ce sont les seuls qui m'ont fait ressentir autant de sentiments, l'un par les larmes, et l'autre par le rire ^^ J'ai tout de même eu de belles déceptions, surtout sur des saisons deux ( je sais que je ne traite que d'animes qui sont sortis il y a déjà longtemps mdr je suis vraiment en retard sur ça ), et je pense qu'il est aussi bons de parler de ceux-là, traiter des animes et mangas moins bons et montrer pourquoi, c'est ça la vraie critique, monter les points faibles ( ou forts ) qui fait que l'on a apprécié ( ou pas ) l'objet critiqué.
Niveau manga, quelques petites pépites, dont il faut que je fasse là-aussi la critique, malgré toutes celles qui sont déjà en attente xD Je me rends compte que j'évolues nettement vers le style seinen - tranche de vie, que ce soit dans les mangas ou les anime ^^' mais je reste encore très attachée au shônen. En parlant de ça, il va falloir que je revienne sur deux mangas qui me tiennent extrêmement à coeur : Pandora Hearts et Tokyo Ghoul.
Respectivement, le premier touche à sa fin ( sortie du dernier tome le 14 avril ) et le deuxième s'est terminé, mais une suite a commencé ( Tokyo Ghoul:Re ). S'ils me tiennent réellement à cœur, c'est parce qu'ils ont tous deux l'argument suprême du bon shônen ( selon moi ) : on n'arrive pas à déterminer leurs fins, jusqu'au dernier tome. Enfin, on se doute tout de même de la fin pour Kaneki, et cela assez rapidement, mais on ne sait pas comment le reste de l'intrigue va s'en suivre, on ne comprend pas le lien entre tout "ça" avant la toute fin. Pour ne pas épiloguer là-dessus, je ne sais toujours pas ce que je ressens à propos de cette fin. Je suis une grande fan de ce personnage, parce qu'il est un anti-héros, fou et rongé par sa propre existence, ce qui fait juste.. woah. Juste ça. Et pour PH, et bien je vous assure que je ne sais pas quoi penser de cette fin qui approche. Je connais le manga par cœur, mais je n'arrive pas à déterminer ce qu'il va arriver. Les évènements pourraient tout aussi bien mal tourner que finir en happy end. Et entre nous, je crois au fond que je préfère les fins dramatiques, même ( et surtout ) pour mon manga favori. A approfondir sérieusement, pour les deux.
Et puis enfin, j'aimerais parler plus de musique japonaise ( les groupes actuels ), je prévoies donc un post à cet effet, pour décrire un groupe, enfin je vous le dis clairement, je suis plutôt sur du rock alternatif que de la J-pop x)

Bref, à mon habitude, je termine cet article tard, mon cerveau ne bouillonne qu'à ces heures là ...

Oyasumi !


premier dessin à la tablette, Yato de Noragami